En ce qui concerne le travail presente, j’aimerais faire quelques remarques qui me paraissent indispensables.
1. II est difficile de condenser dans une breve recherche un espace de reflexion philosophique comme celui qui est en vigueur en Argentine des la fin du 1ge siecle jusqu'a nos jours (avec quelques interregnes d'autoritarisme politique et de mepris de la libre expression des idees).
2. Le travail presente essaie de concilier deux axes d'adequation difficile: d'une part, Ie developpement chronologique des representants, et d'autre part, l'ordre thematique des propositions philosophiques. Par rapport a ce sujet, il faut signaler qu'a partir du point IV, "La philosophie en Argentine: 1920-1960", je n'ai pu prendre en consideration, avec un sens strict, la generation a laquelle appartiennent les philosophes argentins dont Ie poids intellectuel est encore en vigueur de nos jours, grace aux nouvelles productions bibliographiques. A cette occasion, je les ai places dans la peri ode 1960-1990. Cette extension chronologique est inevitable dans un travail de synthese.
3. L'espace donne a chaque penseur tente d'exprimer un equilibre entre sa presence intellectuelle et Ie moment de son entree dans I' activite philosophique. Dans quelques cas, les deux criteres presentent des difficultes de coordination.
4. Le travail est oriente dans Ie cadre institutionnel et universitaire, ayant comme base des penseurs qui sont des enseignants et/ou des chercheurs dans des universites nationales, dont leur production editoriale est en rapport avec ces activites.
5. En vertu de ce qui vient d'etre expose, les penseurs du courant chretien - de tres grand poids dans les universites privees sont seulement mentionnes, tout en leur reconnaissant une activite permanente dans la vie philosophique du pays. De plus, l'etude de la pen see chretienne en Argentine aurait exige une recherche plus grande.
6. Finalement, il est important de remarquer que j'utilise un large critere de f1exibilite par rapport a la place des penseurs argentins, selon leurs specialites, car la pensee philosophique est naturellement prodigue dans ses themes.