La forme pociu "je peux”, employée de nos jours dans certains parlers dacoroumains et la seule connue de l'ancien roumain, provient de poteó, mentionné par le grammairien gaulois Virgilius. Bien que S. Pop et A. Rosetti considérent le développement de poteō á pociu (évincé plus tard par pot, qui est d’origine analogique) comme régulier, en réalité cette évolution ne l’est pas parce que ti, te passe á n uniquement devant une voyelle postérieure tonique ( * fetiolum > pecior, titiónem > táciune, *puteósum > pucios'), tandis que, devant une voyelle postérieure atone, ti, te devient / ( * invitió > invát, pretium > pref).