C'était en 1866, par une belle apres-midi du mois d'aout. Un monsieur avantageusement connu a Buenos Ayres, dans le monde des affaires, en tant que directeur de deux compagnies d'assurances, et mieux encore dans les cercles patriotiqnes, pour avoir fait partie de la Légion de volontaires qui combattit si gIorieusement durant la guerre du Paraguay, s'acheminait, accompagné de trois enfants rlont l'ainé avait a peine quatorze ans, vera le boia de Palermo qui paraissait alors éloigné et sauvage. Apres avoir franchi tertres et fossés ils arriverent a un marais situé pres du fleuve, ou on avait déposé, a l'époque de Rosas, une grande quantité de galets, de gravier et de sable, pour combler les bas-fonds.