Search among the 161838 resources available in the repository
El relato se enfoca en el Parque Costero del Sur, provincia de Buenos Aires, Argentina, declarado Reserva Mundial de Biósfera Natural y Cultural por la UNESCO en 1984, categorización refrendada en 2020. Nos interesa relevar la producción de sentidos acerca de la "naturaleza" que surge en las controversias discursivas para fundamentar el pedido a la UNESCO por parte de diferentes actores que participan del proceso. Los laureles nativos y exóticos que pueblan la Reserva nos guían en el contexto particular de discursos que traman el conflicto por el mantenimiento de la Reserva en la membresía de la UNESCO. ¿Quiénes participamos de esa construcción? ¿Cómo lo hacemos? ¿Dónde nos ubicamos? ¿Producimos un discurso "sobre" la naturaleza o nos asumimos como parte de eso vivo y a nuestras relaciones como constitutivas de nosotros y de nuestro entorno? (Núñez, 2018) ¿Enarbolamos la defensa de la biodiversidad o "hacemos con" en articulación con múltiples seres agentes (objetos, otros animales, vegetales?)? (Haraway, 2019). Tomar la segunda dirección en las últimas preguntas sería re-encantar la naturaleza, al asumir una apuesta por el fitoceno y una ontología relacional en la significación del buen vivir. Los laureles, entonces, permitirán hilvanar un relato que incorpore "a las naturalezas como sujeto en la intersección simultánea con la dominación racial, de género y clase en la biocolonialidad" (Beltrán, 2019).
In FrenchLe récit se focalise au Parc Parque Costero del Sur de la province de Buenos Aires, en Argentine. Ce parc fut déclaré Réserve Mondiale de la Biosphère Naturelle et Culturelle par l'UNESCO en 1984, catégorie que fut à nouveau approuvée en 2020. Ce qui nous intéresse est de relever la production de sens sur "la nature" qui surgit lors des controverses discursives entre les différents acteurs participant au processus visant un objectif commun : étayer la demande posée à l'UNESCO. Les lauriers natifs et exotiques que peuplent la Réserve nous guident dans ce contexte particulier des discours qui tissent les enjeux conflictuels pour maintenir le parc dans son statut de membre à l'UNESCO. ¿Qui sommes nous, nous qui participons à cette construction? ¿Comment le faisons-nous? ¿Produisons-nous un discours" sur " la nature ou, au contraire, nous nous assumons nous mêmes comme faisant partie du vivant, et reconnaissons nous nos relations comme constitutives de nous-mêmes et de notre milieu? (Nuñez, 2018) Arborons-nous la défense de la biodiversité, ou alors "agissons nous avec", en articulation avec une multiplicité d'êtres agents (des objets, des autres animaux, des végétaux...)? (Haraway, 2019). Choisir la deuxième direction proposée par les derniers couples de questions ci-dessus, serait réenchanter la nature, en s'engageant dans un pari pour le phytocène et pour une ontologie relationnelle dans la signification du Buen Vivir (Bien-vivre). Les lauriers permettront donc de développer un récit qui incorpore "aux natures en tant que sujets dans l'intersection simultanée avec la domination raciale, de genre et de classe dans la biocolonialité" (Beltrán, 2019)
In EnglishThe story focuses on the South Coastal Park, Buenos Aires province, Argentina, declared a World Natural and Cultural Biosphere Reserve by UNESCO in 1984, categorization endorsed in 2020. We are interested in surveying the production of meanings about "nature" that arises in discursive controversies to justify the request to UNESCO by different actors who participate in the process. The native and exotic laurels that fill up the Reserve, guide us in the context of speeches plotting the conflict for the maintenance of the Reserve in the UNESCO membership. Who participated in that construction? How do we do it? Where are we located? Do we produce a discourse "about" nature or do we assume ourselves as part of that living thing and our relationships as constitutive of ourselves and our environment? (Núñez, 2018). Do we raise the defense of biodiversity or do we "do with" in articulation with multiple agent beings (objects, other animals, plants?)? (Haraway, 2019). To take the second direction in the last questions would be to re-enchant nature, assuming a commitment to the phytocene and a relational ontology in the meaning of good living. The laurels, then, will allow to weave a story that incorporates "natures as subject in the simultaneous intersection with racial, gender and class domination in biocoloniality" (Beltrán, 2019).