En español
Para una reflexión sobre la complejidad de la elaboración posmemorial en los hijos/as de las víctimas del terrorismo de Estado en Argentina durante la última dictadura (1976-1983) proponemos considerar tres cuestiones. En primer lugar, ¿qué memoria construyen? ¿la de los padres, la de ellos mismos? En segundo lugar, ¿cómo configuran la narración memorial? ¿qué relato arman, qué procedimientos, tropos, tópicos, imaginarios, géneros y estéticas eligen? Y finalmente, ¿cuáles son los espacios y las agencias en donde estas memorias se configuran? Si bien puede suponerse que se trata de un proceso continuo e inacabable, que se va articulando lentamente a lo largo de la vida, en los más variados lugares y ante diversos oyentes, ciertas instancias y espacios han sido claves en la edificación de sus relatos: la literatura y el arte, el psicoanálisis, la militancia y los juicios.
En inglés
In order to reflect on the complexity of the postmemorial elaboration in the children of the victims of State terrorism in Argentina during the last dictatorship (1976-1983), we propose to consider three questions. First, what memory do they build? That ofthe parents, that of themselves? Second, how do they configure the memorial narration? What story do they develop, what procedures, tropes, topics, imaginary, genres and aesthetics do they choose? And finally, what are the spaces and agencies where these memories are configured? Although it can be assumed that it is a continuous and endless process, which is slowly articulated throughout life, in the most varied places and in front of diverse listeners; certain instances and spaces have been key in the construction of their stories: literature and art, psychoanalysis, militancy and judgments.
En francés
En vue d’une réflexion sur la complexité de l’élaboration post-mémorielle chez les fils et filles des victimes du terrorisme d’état en Argentine durant la dernière dictature (1976-1983), nous proposons de considérer trois questions. Tout d’abord, quelles sont les mémoires qui construisent ? Celles des parents eux-mêmes, leur propre mémoire ? En deuxième lieu, comment la narration mémorielle configure-t-elle ? Quels récits, quelles procédures, tropes, topiques, imaginaires, genres ou esthétiques choisissent-elles ? Et finalement, quels sont les espaces et les agences où ces mémoires se configurent ? Si on peut supposer qu’il s’agit d’un processus continu et interminable qui s’articule lentement tout au long de la vie, aux endroits les plus divers et face àautant d’interlocuteurs, certaines instances et espaces ont jouer un rôle clé dans l’édification de leurs récits : la littérature et l’art, la psychanalyse, la militance et les procès.