L'oeuvre de Jean Echenoz (1947) s'inscrit pour certains, historiquement et éditorialement, dans "l'École du regard", ou dans la "nouvelle École Minuit"; pour d' autres, l' écrivain est le "romancier de l'errance", ou un auteur postmoderne, malgré sa méfiance: "J'ai toujours eu du mal a voir la pertinence de l 'idée de postmodemité en littérature" car il s 'est toujours senti en marge de ce qui est a la mode dans l'activité littéraire. Mais ses critiques sont d'accord a voir dans son reuvre des themes de prédilection: la disparition, le voyage, et le trouble identitaire, et la présence dominante de l'image de la machine, dont le roman lui-meme comme "machine afiction", oú les marques d'influences cinématographiques (systeme de "montage alterné") et musicales (le jazz) ainsi qu'une riche inte1textualité sont visibles. "La rhétorique du cinéma et la syntaxe musicale continuent d'occuper une place majeure dans mon travail" affirme l'écrivain.