Nous savons que le processus de traduction est un acte de communication particulier et complexe. Ce but communicatif se fait à travers la langue, c’est-à-dire, un système linguistique dont les signes ont une signification purement intellectuelle (dénotation). Quelquefois, et en ce moment nous pensons aux textes littéraires, les écrivains s’éloignent de cette signification parce que ces signes servent à illustrer une catégorie communicative subjective plus profonde, imprégnée d’éléments émotifs et volitifs (connotation). Cela détermine la première difficulté que tout traducteur trouve: la différence entre la signification, qui correspond à une catégorie de la langue, et le sens. D’après la linguistique bloomfieldienne, “le sens d’une forme linguistique pour chaque locuteur est le résultat des situations au cours desquelles il a entendu cette forme”. (Bloomfield).