En moins d’une génération nos sociétés sont passées à l’ère du numérique. En moins de 10 ans, les connexions data point à point fixes ont été définitivement remplacées par des connexions multimédia et mobiles. Les différences sont considérable : Au début de l'année 2000, il y avait 500 millions d'abonnés à la téléphonie mobile dans le monde et 250 millions d'utilisateurs d'Internet.
Début 2011, le nombre d'abonnements à la téléphonie mobile est de 5 milliards et de 2 milliards pour l'Internet sur une population mondiale de 6,9 milliard1. Ce phénomène amplifie la crise de la globalisation en effaçant la notion même de lieu.
1 Union Internationale des Télécom, 2012 Les savoirs se complexifient et de nouveaux métiers apparaissent. Les domaines évoluent dans toutes les directions amenant chacun à s’interroger sur les transitions à opérer. Sur un territoire, des questions concrètes de transition se posent mobilisant des acteurs politiques, économiques, citoyens et sociaux pour aider chacun à penser le passage d’un monde à un autre et pour que le territoire puisse rebondir malgré la crise de la globalisation ou les changements technologiques.
Parallèlement, la génération Y (née à partir de 1980) monte en puissance et questionne notamment les fonctionnements hiérarchiques de leurs aînés. Elle remet l’individu au centre du collectif avec de nouvelles valeurs de partage et interroge les modes habituels de formation et d’apprentissage. Mais quelles bases donner pour que ces jeunes puissent construire leurs propres modes d’actions et ainsi inventer le modèle économique et social de demain ? C’est bien le rôle de l’éducation de se poser ces questions et à ce titre elle apparaît comme une des clés de la transition.
(Párrafo extraído del texto a modo de resumen)